Hélène et Nicolas, 29 ans aujourd’hui, sont partis étudier à l’étranger. Au Texas et à Munich pour Hélène et en Grèce pour Nicolas ; avec un désir commun : profiter au maximum de cette expérience.
LES BOURSES D’ÉTUDES À L’ÉTRANGER
Hébergement, transport, téléphone, sorties, escapades imprévues… les dépenses ne vont pas manquer. La bonne nouvelle c’est qu’entre les bourses du CROUS, l’allocation Erasmus+, les aides à la mobilité des collectivités territoriales (mairies, conseils généraux et régionaux), vous allez forcément trouver un organisme qui vous donnera un coup de pouce financier.
Les bourses du CROUS.
Si comme Nicolas vous êtes boursier, en partant étudier à l’étranger vous conservez ce droit. "Je suis parti en 2012. J’étais boursier Echelon 1 et je recevais environ 158 € par mois." Une somme qui peut se cumuler avec l’allocation Erasmus+ si vous partez en Europe et dans le cadre du programme d’échange. L’allocation varie en fonction du pays de destination : de 150 à 300 € pour des pays comme la Bulgarie, Malte, la Lettonie… et de 200 à 350 € pour les pays d’Europe les plus riches (Danemark, Autriche, Finlande, Norvège…). "En plus de ma bourse du CROUS, j’ai eu droit à l’allocation Erasmus qui était d’environ 150 € par mois. En gros, j’avais 300 € d’aide mensuelle.", poursuit Nicolas.
Vous pouvez également faire une demande d’aide à la mobilité étudiante auprès des conseils généraux et régionaux desquels vous dépendez fiscalement. Selon les régions et les conditions d’attribution, l’allocation peut atteindre 400 € par mois. Pour son semestre au Texas, Hélène a pu bénéficier d’une Bourse Blériot (remplacée désormais par la Bourse Mermoz) d’un montant de 800 €. Nicolas a bénéficié d’une aide de son Conseil Départemental de 800 € pour son année scolaire passée en Grèce.
Mais l’un comme l’autre mettent en garde sur les délais de réception de cet argent. "J’ai reçu l’argent pratiquement à la fin de mon séjour" se souvient Nicolas. Idem pour Hélène qui conseille de ne pas trop compter au départ sur cette somme : "J’ai reçu ma bourse à mon retour." Mieux vaut donc prévoir une marge de sécurité.
Certains pays offrent des aides particulières comme la bourse Fulbright de la Commission franco-américaine accordée sur la base de l’excellence académique aux étudiants au-delà de Bac+3 ou les bourses du DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst) en Allemagne qui a pour but de favoriser les échanges interuniversitaires.
LE BUDGET DE VOS ÉTUDES À L’ÉTRANGER
Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut prendre le temps de bien préparer le budget complet de vos dépenses : frais d’inscription, billet d’avion, loyer, coût de la vie, sorties… Et prévoyez une marge, car Hélène comme Nicolas ont dépensé plus que ce qu’ils avaient prévu : "Mon budget voyages/week-end a explosé aux Etats-Unis. On veut en faire le plus possible et du coup on dépense plus que ce qu’on avait prévu… mais tout en restant raisonnable, ça va vite."
LA FAMILLE, UNE AIDE SUBSTANTIELLE
Selon leurs revenus, les parents sont souvent une aide financière précieuse comme le soulignent les deux anciens étudiants : "Pendant mes années d’études à l’étranger, mes parents ont pris en charge mon budget alimentation et mon loyer. Ils ont également payé mon billet d’avion pour les Etats-Unis. J’avais à ma charge tous les extras comme le shopping, les sorties, les voyages…", explique Hélène. Idem du côté de Nicolas : "Mes parents sont divorcés et chacun me versait 150 € chaque mois, une aide bienvenue pour compléter mon budget."
LES PRÊTS ÉTUDIANTS POUR UN SÉJOUR A L’ÉTRANGER
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Le prêt étudiant peut être une solution pour payer les frais d’inscription, avoir un peu d’argent de poche pour les voyages sur place ou pour payer les premières dépenses en arrivant. Le crédit vous fait un peu peur ? Pour Hélène, "on peut très bien faire un prêt du montant de la bourse qui nous est accordée et que l’on remboursera à la fin du séjour ou à notre retour, quand on la reçoit". Malin.