Cas n°2 : vous vivez dans un appartement
En dehors des appartements avec un chauffage collectif, généralement le chauffage dans un appartement est assuré par un ou plusieurs radiateurs électriques, ou par le biais d’une chaudière individuelle au gaz.
- Si vous cherchez à faire des économies avec un chauffage électrique, c'est sur les radiateurs à inertie que vous avez tout intérêt à miser. Ils fonctionnent grâce à un corps de chauffe solide (fonte, brique réfractaire, aluminium, etc.) ou liquide (fluide caloporteur) qui conserve la chaleur et la restitue dans la pièce à chauffer au moment opportun. Un système qui devrait vous permettre de réaliser jusqu'à 45% d'économies11 sur votre facture d'électricité par rapport à un convecteur électrique mécanique.
- Autre possibilité, les remplacer par une climatisation réversible classée SCOP 4, ce qui devrait vous permettre de réaliser jusqu’à 75% d’économies sur votre facture12 par rapport à un chauffage électrique classique.
- Enfin, si vous possédez une chaudière, notez que les plus anciennes consomment beaucoup d’énergie pour une performance relative. En les remplaçant par des équipements plus modernes (comme un modèle à condensation par exemple), vous devriez pouvoir réaliser une économie d’énergie de 25 à 30% par rapport à une chaudière âgée de vingt-cinq ans13.
RÉFLEXE N°3 : LE REMPLACEMENT DE VOS FENÊTRES
Le constat de l’Agence de la transition écologique est sans appel : 10 à 15%14 des déperditions de chaleur proviennent des fenêtres, notamment les plus anciennes.
Pour un logement collectif datant d'avant 1974, le remplacement des fenêtres par des produits contemporains permet de diminuer les besoins de chauffage de 24 à 27%, soit 40 à 60 kWh/m²/an15.
Dans une maison individuelle d'avant 1974, le remplacement de fenêtres simple vitrage par des fenêtres double vitrage réduira les besoins en chauffage de 10 à 13%.
LE CAS PARTICULIER DES TRAVAUX DANS UN APPARTEMENT EN COPROPRIÉTÉ
Contrairement à une maison individuelle, et même lorsque vous en êtes propriétaire, la rénovation d’un appartement se heurte souvent à un mur : l’accord de la copropriété.
Coût des travaux, complexité administrative, copropriétaires peu accommandants... Il arrive fréquemment que les projets de rénovation énergétiques (comme, par exemple, le changement d’un système de chauffage collectif ou l’isolation des murs de l’immeuble par l’extérieur) soient remis aux calendes grecques.
Pourtant, la rénovation énergétique d’une copropriété aura pour conséquence la réduction drastique des factures de gaz et/ou d’électricité des copropriétaires.
Plusieurs dispositifs et aides spécifiques ont été mis en place pour faciliter ces rénovations complexes.
Parmi eux, MaPrimeRénov’Copropriété qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés. Versée au syndicat de copropriétaires, elle finance à hauteur de 25% de la quote-part des travaux, plafonnée à 15 000€ par logement.
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TRAVAUX DE RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE : LES OPTIONS EXISTANTES POUR LEUR FINACEMENT
Pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique, de nombreuses options sont disponibles.
Parmi elles les aides « MaPrimeRénov' », « MaPrimeRénov’Sérénité », « MaPrimeRénov'Copropriété », ou les prêts comme l’éco-prêt à taux zéro ou encore le tout nouveau prêt « avance rénovation ». Ce dernier, rendu possible grâce à la loi Climat et résilience, est un prêt hypothécaire octroyé par certaines banques aux propriétaires de passoires thermiques, c’est-à-dire des logements classés F et G sur l’échelle du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
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